Solidarity with arrested journalists in Turkey
Call for their immediate release
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English
Solidarity with arrested journalists in Turkey Call for their immediate release Freedom of expression is under constant and increasing attack in Turkey. Academics, journalists and writers who criticise the government are at risk of criminal investigation, prosecution, intimidation, harassment and censorship. This strategy, combined with the recent arrest of 21 journalists in Diyarbakir, sends a clear and disturbing message and has serious consequences for press freedom. The scale of the arrests and the repression of the media by the Turkish government is described by many international institutions and organisations as that of "a country that is a prison for journalists". On Wednesday 8 June 2022, the police raided the homes of many journalists in Diyarbakır in the morning. During the raids, Serdar Altan, co-chair of Dicle Fırat Journalists Association (DFG), Safiye Alagaş, director of JINNEWS, Gülşen Koçuk, editor-in-chief of JINNEWS, Aziz Oruç, editor-in-chief of Mesopotamia Agency (MA), editor-in-chief of the Xwebûn newspaper Mehmet Ali Ertaş, and journalists Ömer Çelik Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Esmer Tunç, Neşe Toprak, Zeynel Abidin Bulut, Mazlum Doğan Güler, Mehmet Şahin, Elif Üngür, İbrahim Koyuncu, Remziye Temel, Mehmet Yalçın, Abdurrahman Öncü, Feynaz Koçuk, Lezgin Akdeniz, and Kadir Bayram were arrested. Six of these journalists’ offices have been searched and their technical equipment has been confiscated. As an order of confidentiality has been imposed on the case, it is not known what the journalists were accused of until now. In an environment where fundamental rights and freedoms are violated, the government and its partners continue to target journalists, to pave the way for physical attacks and to reward those who attack journalists with impunity. Keeping journalists in prison on arbitrary charges and for long periods of time continues to be an insult to democracy. Turkey remains an extremely repressive country for the press. Turkish authorities and courts equate critical journalism with criminal terrorist activity. This situation has also been widely criticised by international organisations including the UN, the Council of Europe and the EU, RSF and Amnesty International. Turkey ranks 149th out of 180 countries in the World Press Freedom Index and currently 60 journalists are in prison in Turkey. Moreover, the government is trying to create a new legal tool for pressure on the media and for censorship. The new draft law on "disinformation and false information" provides for a prison sentence of up to three years for "anyone who intends to endanger the country's security or public order". Such a bill, which leaves the definition of "disinformation" and "intention" so vague, exposes journalists and millions of internet users in Turkey to the risk of criminal prosecution for sharing information that the government does not approve. The bill can become another tool to harass journalists and opposition groups and generalize self-censorship. In this context, we, the undersigned, demand the end of the persecution of journalists in Turkey, the immediate release of journalists currently detained, the repeal of the country's anti-terrorism legislation, the establishment of effective safeguards for freedom of expression and the independence of the judiciary, the end of the systematic violation of democratic norms and the establishment of press freedom and the rule of law. We call on Turkey to act in accordance with the international conventions it has signed. Solidarity with the arrested journalists!
Français
Solidarité avec les journalistes arrêté-e-s en Turquie Appel pour leur libération immédiate La liberté d’expression est plus que jamais menacée en Turquie. Les universitaires, les journalistes et les auteurs critiques font systématiquement l’objet d’arrestations, d’enquêtes pénales, de poursuites judiciaires, de manœuvres d’intimidation, de harcèlement et de censure. A cette stratégie s’est ajoutée l’arrestation récente de 21 journalist-e-s à Diyarbakir, laquelle envoie un message clair et inquiétant, avec de graves conséquences, pour la liberté de la presse. L’ampleur des arrestations et de la répression des médias par le gouvernement turc fait de la Turquie « la plus grande prison pour les journalistes », selon de nombreuses institutions et organisations internationales. Le 8 juin 2022, la police a fait une descente aux domiciles de nombreux journalistes kurdes à Diyarbakir. Lors des raids, Serdar Altan, coprésident de la Dicle Fırat Journalists Association (DFG), Safiye Alagaş, directrice de JINNEWS, Gülşen Koçuk, rédactricer en cheffe de JINNEWS, Aziz Oruç, rédacteur en chef de Mesopotamia Agency (MA), Mehmet Ali Ertaş, le rédacteur en chef du journal Xwebûn et les journalistes Ömer Çelik, Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Esmer Tunç, Neşe Toprak, Zeynel Abidin Bulut, Mazlum Doğan Güler, Mehmet Şahin, Elif Üngür, İbrahim Koyuncu, Remziye Temel, Mehmet Yalçın, Abdurrahman Öncü, Feynaz Koçuk, Lezgin Akdeniz et Kadir Bayram ont été arrêté-e-s. Six bureaux de journalistes ont été perquisitionnés et leurs équipements techniques ont été séquestrés. Sous prêtexte d’une ordonnance de confidentialité, rendue par le procureur chargé de l’instruction, les chefs d’accusation ne sont pas dévoilés. Dans un environnement où les libertés et droits fondamentaux sont bafoués, le gouvernement et ses partisans continuent de prendre pour cible les journalistes et d'inciter les agressions physiques, accompagnées d’une politique d’impunité. Le maintien en détention des journalistes avec des accusations arbitraires sont des atteintes aux droits fondamentaux, indispensables dans une démocratie. La Turquie demeure un pays extrêmement répressif pour la presse. Les autorités et les tribunaux turcs assimilent systématiquement le journalisme critique à une activité terroriste criminelle. Cette approche et les procédés utilisés ont également suscité de nombreuses critiques de la part des organisations internationales telles que l’ONU, le Conseil de l’Europe et l’UE, RSF et Amnesty International. La Turquie se retrouve à la 149e place sur 180 dans le dernier Classement mondial de la liberté de la presse, établi par RSF et, à la fin du mois de mai, 60 journalistes étaient toujours en prison . De plus, le gouvernement crée une nouvelle « couverture juridique » pour faire renforcer la répression et la censure visant les médias. Le nouveau projet de loi sur « la désinformation et la fausse information » prévoit une peine de prison allant jusqu’à trois ans pour « celui/celle qui a l’intention de mettre en danger la sécurité ou l'ordre publics du pays ». Les définitions données pour la « désinformation » et l’« intention » sont tellement larges et vagues que les journalistes et des millions d'internautes en Turquie sont menacé-e-s de poursuites pénales par le simple fait d’avoir partagé des informations désapprouvées par le gouvernement. Cette loi peut servir comme outil d’intimidation des journalistes et des groupes d'opposition, elle risque aussi de généraliser l’autocensure. Dans ce contexte, nous, les soussigné·e·s, exigeons la fin de la persécution des journalistes en Turquie, leur libération immédiate, l’abandon de toutes les poursuites pénales, la mise en place de garanties efficaces en faveur de la liberté d’expression et de la presse, le respect du principe de la séparation des pouvoirs, en particulier l’indépendance totale du pouvoir judiciaire, l’abrogation de la législation antiterreur du pays, le respect des libertés fondamentales et des principes démocratiques comme prérequis d’un État de droit. Nous invitons la Turquie à respecter les conventions internationales relatives aux droits humains qu’elle a signées. Solidarité avec les journalistes arrêtés !
Deutsch
Solidarität mit verhafteten Journalist*innen in der Türkei Aufruf zu ihrer sofortigen Freilassung Das Recht auf freie Meinungsäußerung ist in der Türkei ständigen und zunehmenden Angriffen ausgesetzt. Akademiker*innen, Journalisten*innen und Schriftsteller*innen, die die Regierung kritisieren, sind von strafrechtlichen Ermittlungen, Strafverfolgung, Einschüchterung, Schikanen und Zensur bedroht. Diese Strategie und die jüngste Verhaftung von 21 Journalisten*innen in Diyarbakir sind ein klares und beunruhigendes Signal und haben schwerwiegende Folgen für die Pressefreiheit. Das Ausmaß der Verhaftungen und der Unterdrückung der Medien durch die türkische Regierung wird von vielen internationalen Institutionen und Organisationen als "ein Land, das ein Gefängnis für Journalisten ist" beschrieben. Am Mittwoch, den 8. Juni 2022, führte die Polizei am Morgen eine Razzia in den Wohnungen zahlreicher Journalisten*innen in Diyarbakır durch. Bei den Razzien wurden Serdar Altan, Ko-Vorsitzender der Journalistenvereinigung Dicle Fırat (DFG), Safiye Alagaş, Direktorin von JINNEWS, Gülşen Koçuk, Chefredakteurin von JINNEWS, Aziz Oruç, Chefredakteur der Mesopotamia Agency (MA), Chefredakteur der Zeitung Xwebûn Mehmet Ali Ertaş, und die Journalisten*innen Ömer Çelik Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Esmer Tunç, Neşe Toprak, Zeynel Abidin Bulut, Mazlum Doğan Güler, Mehmet Şahin, Elif Üngür, İbrahim Koyuncu, Remziye Temel, Mehmet Yalçın, Abdurrahman Öncü, Feynaz Koçuk, Lezgin Akdeniz und Kadir Bayram festgenommen. Die Büros von sechs dieser Medienschaffenden wurden durchsucht, und ihre technische Ausrüstungen beschlagnahmt. Da über den Fall Stillschweigen vereinbart wurde, ist bisher nicht bekannt, was ihnen vorgeworfen wird. Grundrechte und -freiheiten verletzend, nehmen die türkische Regierung und ihre Partner weiterhin Medienschaffende ins Visier, ebnen den Weg für physische Angriffe auf sie und belohnen diejenigen, die Journalisten*innen ungestraft angreifen. Die lange Inhaftierung von Journalisten aufgrund willkürlicher Anschuldigungen ist ein Angriff auf die Demokratie. Die Türkei ist nach wie vor ein extrem repressives Land für die Medien. Türkische Behörden und Gerichte setzen kritischen Journalismus mit kriminellen terroristischen Aktivitäten gleich. Dies wurde auch von internationalen Organisationen wie den Vereinten Nationen, dem Europarat und der EU, RSF und Amnesty International stark kritisiert. Die Türkei steht auf dem Weltindex für Pressefreiheit auf Platz 149 von 180 Ländern , und derzeit befinden sich in der Türkei 60 Journalisten*innen im Gefängnis . Darüber hinaus versucht die Regierung, mit einem neuen Gesetz Druck auf die Medien zu schaffen und Zensur auszuüben. Der neue Gesetzesentwurf über "Desinformation und falsche Informationen" sieht eine Gefängnisstrafe von bis zu drei Jahren für jeden vor, der "die Sicherheit des Landes oder die öffentliche Ordnung gefährden will". Ein solches Gesetz, das die Definition von "Desinformation" und "Absicht" so vage lässt, setzt Medienschaffende und Millionen von Internetnutzer*innen in der Türkei dem Risiko einer strafrechtlichen Verfolgung aus, wenn sie Informationen weitergeben, die von der Regierung nicht gebilligt werden. Das Gesetz kann zu einem weiteren Instrument werden, um Journalisten*innen und Oppositionsgruppen zu schikanieren und die Selbstzensur zu verallgemeinern. In diesem Zusammenhang fordern wir, die Unterzeichnenden, die Beendigung der Verfolgung von Journalisten*innen in der Türkei und die sofortige Freilassung der derzeit inhaftierten; weiter die Aufhebung der Anti-Terror-Gesetzgebung des Landes, die Einführung wirksamer Garantien für die Meinungsfreiheit und die Unabhängigkeit der Justiz, die Beendigung der systematischen Verletzung demokratischer Normen und die Einführung von Pressefreiheit und Rechtsstaatlichkeit. Wir fordern die Türkei auf, im Einklang mit den von ihr unterzeichneten internationalen Konventionen zu handeln. Solidarität mit den verhafteten Journalist*innen!
Italiano
Solidarietà ai giornalisti arrestati in Turchia Chiedi il loro rilascio immediato La libertà di espressione è più che mai minacciata in Turchia. Accademici, giornalisti e altre persone critiche, sono sistematicamente sottoposte ad arresti, indagini penali, procedimenti giudiziari, intimidazioni, molestie e censura. Questa strategiea, alla quale si aggiunge il recente arresto di 21 giornalisti a Diyarbakir, invia un messaggio chiaro e preoccupante che ha delle gravi conseguenze per la libertà di stampa. Secondo molte istituzioni e organizzazioni internazionali, la portata degli arresti e della repressione dei media da parte del governo turco fa della Turchia "la più grande prigione per giornalisti". L'8 giugno 2022, la polizia ha fatto irruzione nelle case di numerosi giornalisti curdi a Diyarbakir. Durante le incursioni, Serdar Altan, co-presidente dell'Associazione dei giornalisti di Dicle Fırat (DFG), Safiye Alagaş, direttrice di JINNEWS, Gülşen Koçuk, caporedattore di JINNEWS, Aziz Oruç, caporedattore dell'Agenzia Mesopotamia (MA), il caporedattore del giornale Xwebûn Mehmet Ali Ertaş, e i giornalisti Ömer Çelik Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Esmer Tunç, Neşe Toprak, Zeynel Abidin Bulut, Mazlum Doğan Güler, Mehmet Şahin, Elif Üngür, İbrahim Koyuncu, Remziye Temel, Mehmet Yalçın, Abdurrahman Öncü, Feynaz Koçuk, Lezgin Akdeniz e Kadir Bayram sono stati arrestati. Sei uffici di questi giornalisti sono stati perquisiti e le loro attrezzature tecniche sono state confiscate. A causa di un ordine di riservatezza imposto sul caso dal pubblico ministero, non è ancora noto di cosa siano accusati i giornalisti. In un contesto in cui i diritti e le libertà fondamentali sono violati, il governo e i suoi sostenitori continuano a prendere di mira i giornalisti e a incitare ad attacchi fisici con una politica di impunità. Tenere in detenzione dei giornalisti con accuse arbitrarie e per lunghi periodi, è un attacco alla democrazia. La Turchia continua ad essere un Paese estremamente repressivo per la stampa. Le autorità e i tribunali turchi equiparano sistematicamente il giornalismo critico ad attività terroristiche criminali. Questa situazione ha portato anche a molteplici critiche da parte di organizzazioni internazionali come l'ONU, il Consiglio d'Europa e l'UE, RSF e Amnesty International . La Turchia occupa il 149° posto su 180 nella classifica sulla libertà di stampa pubblicata dal RSF . Del resto, a fine maggio, 60 giornalisti si trovavano in carcere in Turchia . Il Governo sta pure cercando di creare una nuova copertura legale per aumentare la repressione e la censura dei media. Il nuovo progetto di legge sulla "disinformazione e la falsa informazione" prevede una pena detentiva fino a tre anni per "chiunque intenda mettere in pericolo la sicurezza o l'ordine pubblico del Paese". Questo progetto di legge, con la sua definizione vaga di "disinformazione" e "intenzione", espone i giornalisti e milioni di internauti in Turchia al rischio di sanzioni penali per aver diffuso informazioni non approvate dal Governo. Questa legge può diventare un ulteriore strumento per molestare i giornalisti e i gruppi di opposizione come anche per generalizzare l'autocensura. In questo contesto, noi firmatari.e esigiamo la fine della persecuzione dei giornalisti in Turchia, il rilascio immediato dei giornalisti attualmente detenuti, l'abrogazione della legislazione antiterrorismo del Paese, la definizione di garanzie efficaci per la libertà di espressione e l'indipendenza dell’ordine giudiziario, la fine della violazione sistematica degli standard democratici e che vengano garantiti la libertà di stampa e lo Stato di diritto. Invitiamo la Turchia ad agire in conformità con le convenzioni internazionali che ha sottoscritto. Solidarietà ai giornalisti arrestati!
Espagnol
Solidaridad con los periodistas arrestados en Turquía Pide su liberación inmediata La libertad de expresión está más amenazada que nunca en Turquía. Académicos, periodistas y escritores críticos son sistemáticamente objeto de detenciones, investigaciones penales, persecuciones, intimidación, acoso y censura. Esta estrategia, unida a la reciente detención de 21 periodistas en Diyarbakir, envía un mensaje claro e inquietante con graves consecuencias para la libertad de prensa. La magnitud de las detenciones y de la represión de los medios de comunicación por parte del gobierno turco convierte a Turquía en “la mayor cárcel para los periodistas”, según numerosas instituciones y organizaciones internacionales. El 8 de junio de 2022, la policía allanó los domicilios de numerosos periodistas kurdos en Diyarbakir. Durante las redadas, Serdar Altan, copresidente de la Asociación de Periodistas Dicle Fırat (DFG), Safiye Alagaş, directora de JINNEWS, Gülşen Koçuk, redactor jefe de JINNEWS, Aziz Oruç, redactor jefe de la Agencia Mesopotamia (MA), el redactor jefe del periódico Xwebûn Mehmet Ali Ertaş, y los periodistas Ömer Çelik, Suat Doğuhan, Ramazan Geciken, Esmer Tunç, Neşe Toprak, Zeynel Abidin Bulut, Mazlum Doğan Güler, Mehmet Şahin, Elif Üngür, İbrahim Koyuncu, Remziye Temel, Mehmet Yalçın, Abdurrahman Öncü, Feynaz Koçuk, Lezgin Akdeniz y Kadir Bayram fueron detenidos. Se registraron seis oficinas de los periodistas y se confiscó sus equipos técnicos. Debido a una orden de confidencialidad impuesta por el fiscal del caso, todavía no se sabe de qué se acusa a los periodistas. En un entorno en el que se violan los derechos y libertades fundamentales, el gobierno y sus partidarios siguen atacando a los periodistas e incitando a las agresiones físicas con una política de impunidad. La detención continuada de periodistas bajo cargos arbitrarios y durante largos periodos de tiempo es un ataque a la democracia. Turquía sigue siendo un país extremadamente represivo para la prensa. Las autoridades y los tribunales turcos equiparan sistemáticamente el periodismo crítico con la actividad terrorista criminal. Esta situación también ha provocado críticas generalizadas de organizaciones internacionales como la Organización de las Naciones Unidas (ONU), el Consejo de Europa y la UE, Reporteros Sin Fronteras (RSF) y Amnistía Internacional . Turquía ocupa el puesto 149 de 180 en la última clasificación mundial de la libertad de prensa de RSF , y a finales de mayo había 60 periodistas encarcelados en el país . Además, el gobierno está intentando crear una nueva cobertura legal para reforzar la represión y la censura de los medios de comunicación. El nuevo proyecto de ley sobre “desinformación e información falsa” prevé una pena de prisión de hasta tres años para “quien pretenda poner en peligro la seguridad o el orden público del país”. Este proyecto de ley, con su vaga definición de “desinformación” e “intención”, expone a los periodistas y a millones de usuarios de Internet en Turquía al riesgo de ser perseguidos penalmente por compartir información que el gobierno no aprueba. Esta ley puede convertirse en una herramienta más para acosar a los periodistas y a los grupos de la oposición, y para generalizar la autocensura. En este contexto, nosotros, los abajo firmantes, exigimos el fin de la persecución de periodistas en Turquía, la liberación inmediata de los periodistas actualmente detenidos, la derogación de la legislación antiterrorista del país, el establecimiento de garantías efectivas para la libertad de expresión y la independencia del poder judicial, el fin de la violación sistemática de las normas democráticas y el establecimiento de la libertad de prensa y el Estado de derecho. Pedimos a Turquía que actúe de acuerdo con los convenios internacionales que ha firmado. ¡Solidaridad con las periodistas detenidas y detenidos!
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journalistesolidarite@gmail.com
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