Ce questionnaire est composé de 6 questions qui concernent les thématiques suivantes : 

 

1. Identité du secteur jeunesse et droits culturels 

2. Promotion et extension des droits culturels 

3. Les publics

4. La participation 

5. La transversalité 

6. Les métiers de la jeunesse

 

Il vous permettra de faire remonter :

·        Vos avis ;

·        Vos points d’attentions ;

·        Vos remarques ;

·        Vos illustrations ;

·        Vos expériences vécues ;

 

 

 Un tout grand merci pour votre participation ! 

CONTEXTE

 

Les CJ et OJ sont reconnus comme opérateurs au sein du Service général de l’éducation permanente, lui-même inclus au sein de l’administration générale de la culture.

Les associations jeunesse bénéficient ainsi d’une reconnaissance comme acteurs culturels (au sens large du terme).

 

On peut se demander si cette reconnaissance est suffisamment perçue.

Il y a peu de dialogues entres les différents secteurs et la jeunesse est d’ailleurs souvent confondue avec l’aide à la jeunesse.

La question de l’identité et de l’inscription du secteur jeunesse dans la culture mérite sans doute d’être mieux illustrée et expliquée, affirmée avec plus de force.

Contexte

 

Nous avons tous des droits, parmi ceux-ci, il y a les "droits culturels".

Exercer ses droits culturels permet, entre autres, à chaque personne ou groupe de voir et imaginer le monde et de mieux agir sur lui.

 

Les CJ et OJ, en tant qu’opérateurs culturels, permettent l’exercice de ces droits.

L’accessibilité, notamment au niveau local, des opérateurs et les partenariats qu’ils élaborent doit permettre l’exercice de ces droits par tous.

CONTEXTE

 

Notre société connaît des mutations qui paraissent profondes et rapides ; la crise sanitaire les a sans doute intensifiées. Beaucoup avancent que les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas les jeunes d’hier.

 

Par ailleurs, la question peut se poser de savoir si le secteur jeunesse doit s’adresser à tous sans distinction ou s’il lui faut accorder une importance spécifique à ceux des jeunes ou des groupes de jeunes qui ont moins d’occasions de développement, d’engagement et de prise de responsabilités. 

 

Enfin, les OJ et CJ n’accueillent pas un public du même âge. Certains CJ pratiquent régulièrement l’accueil de jeunes en dehors  de la cible définie par le décret pour le fidéliser. Tous ces éléments poussent à questionner l’âge des publics accueillis.

CONTEXTE 

 

Le principe de la participation, fondement du secteur, peut présenter pour certains des difficultés (présence de jeunes au CA, responsabilités, implication).

 

Il n’est pas exempt de critiques. Par exemple le fait que former des « CRACS » est un idéal-type trop abstrait, qui peut faire en plus reposer trop exclusivement sur les épaules des jeunes des exigent qui concernent tous les citoyens, mais aussi les institutions.

CONTEXTE

 

La jeunesse est considérée comme un tout homogène. Pour autant, il serait plus juste de parler des jeunesses. Elles sont multiples.

 

De ce fait, ces jeunesses peuvent se retrouver dans bien d’autres secteurs et en transversalité avec d’autres opérateurs reconnus en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il y a lieu de s’interroger sur ces transversalités.

CONTEXTE

 

Les pratiques socio-culturelles et d’éducation non formelle prennent le risque d’aller là où se trouve leur public, de s’adapter à lui, de partir de lui ; les associations jeunesse offrent ainsi des occasions de vivre des passions, de découvrir des formes variées de valorisation, de s’ouvrir aux autres et de s’associer à eux, de s’engager.

 

Ce type spécifique d’éducation repose sur des coeurs de métiers qui lui sont propres (un métier d’animation socio-culturelle, un métier d’information et d’accompagnement individuels, un métier d’organisation de rencontres, un métier de formation, etc.)