Épandage de pesticides dangereux à proximité d’écoles ou de cours d’eau parfois par période de grands vents, arrachage illégal de haies, assèchement et drainage de zones humides, irrigation en période de canicule ou de sécheresse, dépôts sauvages de bâches en plastique ou de vieux pneus...autant d’actes, pour minoritaires qu’ils soient, n’en constituent pas moins des délits passibles de sanctions.
Riverains de parcelles traitées, parents d’élèves inquiets, écologistes refusant ce printemps silencieux, randonneurs contestant la lente disparition des chemins ruraux, nous nous devons de contester les fausses évidences d’une agriculture en guerre avec le vivant.
Pour ce faire, nous refusons la loi du silence qui présume que les victimes des pesticides n’auraient d’autre choix que de se taire et subir.
Ce questionnaire n’a d’autre ambition que lancer l’alerte.